Arrivée au lieu de rencontre [PV Sieg']

La jeune fille marchait d'un bon pas, un sac pendu à son dos. Elle avait longtemps voyagé. Ça faisait bien trois mois qu'elle visitait les pays du monde entier. Pour Suki, c'était une expérience des plus enrichissante. Elle apprenait de nouvelles choses à chaque jour qu'elle passait dans un pays. Elle avait appris plusieurs langues, ayant eu des préférances pour certain pays. Mais maintenant elle était de retour dans son pays natal, le Japon. Ça faisait plus d'un an qu'elle ne l'avait pas vu. La jeune fille de 17 ans, esquissa un sourire tout en marchant. Tout ce monde dans les rues, rendaient le Japon l'un des pays les plus vivants et bruyants à longueur de journée... et de nuit. Elle adorait son pays. Voulant se remémoré chaque détail, elle courait de magazin en magazin, regardant chaque façade en souriant. Que c'était bon de revenir chez soi.

Continuant de marcher, elle finit par trouver la bâtisse qu'elle cherchait. C'était le pensionnat dont il lui avait tant parlé. C'était ici qu'il devait se rencontrer. Un sourire coquin s'étira sur ses lèvres, puis elle s'approcha du penssionnat qui était malgré tout assez imposant. Des arbres s'élevaient un peu partout, métant une touche de nature, dans un monde de métal. C'était un bel endroit. Elle allait adoré vivre ici. Mais bon, elle avait autre chose à penser en ce moment. Il était ici, si près d'elle. Elle le revoyait aujourd'hui. Elle passa une main dans ses cheveux, puis s'accoda sur un tron d'arbre, elle fixa la bâtisse. Ça faisait bien trois mois qu'elle ne l'avait pas vu. Mais bon, c'est ici qu'il lui avait donné rendez-vous, ce rendez-vous sonnait aussi son retour aux études. Elle poussa un léger soupir, puis leva les yeux vers le ciel. Il faisait beau. Le ciel était bleu, parcemé de quelques nuages ici et là. Il faisait tellement beau, qu'elle ne voulait pas entré tout de suite. Elle resta quelques instants à respirer l'air de la nature. Elle ferma les yeux durant une minute, profitant de la caresse du vent sur sa joue. Puis, elle ouvrit les yeux, fit un sourire confiant et s'approcha de la porte. Une nouvelle aventure commençait.

Habillé d'une simple paire de jeans et d'un chandail assez court noir, la jeune fille ouvrit la porte, en souriant. Elle fut surprise par la beauté des lieux. Quel bel endroit ! Les murs étaient bien décorés, et tout avait été choisi avec goût. Mais bon... elle devait trouver son cher "ami". Elle enleva le sac de son dos et le posa sur le sol. Elle s'avança ensuite, visitant par elle-même le grand hall. Elle adorait déjà l'endroit, mais elle risquait de se perdre, alors elle ne quitta pas la pièce. Elle allait surment trouver une personne pour l'aider à se retrouver, non ? C'était une nouvelle école pour elle, et elle se sentait un peu perdue, mais confiante. Fixant la porte de gauche et de droite, elle sourit et dit à elle-même :

- Bon... à gauche ou à droite ?

Haussant les épaules, elle alla chercher son sac en souriant. Si personne venait, elle allait visiter le pensionnat seule. Au pire, elle se perdrait. Malgré cette oportunité, un grand sourire couvrait son visage.

Un soupir...
Cela faisait tant de temps que Siegfried était arrivé dans cette établissement... Tant de jours, de semaines qu'il ne l'avait plus vue en chair et en os... Il lui avait bien parlé par téléphone de temps à autre, mais il ne savait toujours pas quand est-ce que sa douce amie arriverait à ses cotés. Il avait passé plusieurs mois avec elle, plusieurs mois de passion et d'amour durant leur voyage dans de nombreux pays... Tant de souvenirs revenait à Siegfried...
Allongé torse nu sur le lit de sa nouvelle chambre, Siegfried regardait le plafond au dessus de lui, se demandant quoi faire de sa journée... C'est alors que le jeune homme ressentit un long et froid frisson le long de son échine, comme un pressentiment d'un évènement tout proche... Il se leva soudainement de son matelas et se pencha à la fenêtre, apercevant alors la silouhette d'un nouveau ou d'une nouvelle étudiante...
Puis il la vit alors mieux, ce sourire, ces habits, cette démarche, c'était elle... Il partit en vrille dés qu'il fut certain que ce fut elle...

* * * * *

Il avait courru de sa chambre jusqu'au hall d'entrée, sans même pensé à sa pudeur étant le fait qu'il était sortit de sa chambre torse nu et sans même attraper quoi que ce soit avant de sortir. Il courrait à toute allure, esquivant et tournoyant dans les couloirs de l'établissement, bousculant d'autres élèves afin d'être en bas le plus vite possible. Déja que cela faisait longtemps qu'il n'avait plus vu Suki, il n'était pas question qu'il laisse quiconque l'approcher tant qu'il ne l'aurait pas serré dans ses bras le premier...

Il s'épuisait bien plus que d'habitude, certainement du au fait qu'il devait et voulait la voir, et au fait qu'il ne courrait pas avec son calme habituel... Comment aurait-il pu être calme d'ailleurs ? Suki était là !
Il arriva finalement au rez de chaussée, couvert de gouttes de sueur, et le coeur battant à cent à l'heure dans son corps autant pour l'émotion de revoir Suki que du fait de sa course folle dans les couloirs...
Puis il l'apercut alors, seule debout dans le hall d'entrée de l'établissement. Il ne savait que dire, ni que faire, plié en avant et posant ses mains sur ses genoux tout en haletant, il ne pouvait rien faire, attendant le moment où elle se retournerait enfin pour décider de quoi faire dans le moment qui allait arriver...

La jeune Kinomoto reposa son sac au sol lorsqu'elle entendit un boucan s'élever de la porte de droite. Surprise, mais surtout intriguée par ce bruit, elle s'approcha de la porte, lentement essayant de découvrir qu'est-ce qui provoquait ce bruit. Les sens au aguets, un sourire espiègle s'étirait sur ses lèvres. Elle était maintenant juste à côté de la porte. Elle réalisa alors que le bruit s'approchait rapidement d'où elle était. On aurait dit quelqu'un qui courait. Fronçant les sourcils, elle s'éloigna rapidement de la porte, revenant à sa position initiale. Elle fixa la porte intensément. Qui allait sortir de cette porte ? Il devait être énervé en tout cas pour faire autant de bruit. Puis, Suki sursauta lorsque la porte s'ouvrit en grand, claquant contre le mur. Un jeune homme, torse nu, entra, essoufflé. Il semblait avoir courut beaucoup. Elle le regarda et c'est alors que ses yeux s'ouvrirent en grand. Il était là. Devant elle. Après tant de mois, sans le voir, elle l'avait enfin devant lui, aussi beau que jamais.

Un sourire coquin se forma sur ses lèvres, puis elle fit quelques pas en direction du jeune homme, les mains derrières sont dos. Elle le regarda reprendre son souffle rapidement, plié en deux. Il était mignon en tout temps, lui. Il avait les joues rouges d'avoir autant couru, et la jeune fille rit légèrement. Une fois qu'elle fut près de lui, elle sourit et s'accroupit près de lui. Elle regarda son visage de près et sourit doucement. Une fois qu'il eut reprit son souffle, elle planta ses yeux dans ceux de Sieg'. Elle porta alors doucement sa main à sa joue. Elle ferma alors les yeux et les ouvrit encore. Elle poussa un petit rire, et dit joyeusement :

- Alors, je ne rêve pas... tu es vraiment devant moi !

Elle se remit debout après avoir parlé. Elle se recula légèrement, s'éloignant de lui. Elle s'amusait. Suki adorait jouer, alors elle le faisait. La jeune fille voulait voir s'il allait lui sauter dessus immédiatement, ou s'il allait ressentir une petit gêne. Elle passa une main dans ses cheveux, puis elle mis sa main droite sur sa hanche. Elle sourit alors bêtement. Il avait couru aussi vite pour la voir elle. On dirait bien qu'il l'entendait. Elle resta quelques instants à le fixer dans les yeux, avant de baisser les yeux vers son torse musclé. Elle haussa un sourcil, puis, faisant un sourire coquin, elle dit :

- Et bien, tu t'entraine ou quoi ? Tu es toujours aussi... miam !

Elle éclata alors d'un rire cristallin.

Une course folle... C'est ainsi que l'on aurait pu appeller le trajet à toute vitesse que siegfried avait fait entre sa nouvelle chambre et le hall d'entrée où se trouvait Suki. Dire qu'elle se tenait enfin devant lui, elle que le jeune homme n'avait pas vu depuis plusieurs mois...

La douce et sublime Suki, sa partenaire de voyage qui aimait tant jouer, et plus particulièrement avec les sentiments et le coeur de l'irlandais... Elle se tenait devant lui, une main dans les cheveux tandis que l'autre était posée sur ses hanches. Elle n'avait vraiment pas changé, en dehors de ses cheveux qui avaient certainement du pousser un peu plus que depuis la dernière fois...
Puis elle s'approcha un peu plus prés de lui aprés l'avoir longuement fixé dans les yeux, le regard de Suki se balandant sur le torse de Siegfried. Avant que son rire cristallin se mette à résonner dans le hall d'entrée...

Siegfried ne pu s'empécher de rougir légèrement sous le regard investigateur de Suki; bien qu'il la connaissait longuement, elle était une des seules capables de le faire se sentir mal à l'aise en sa compagnie. Non pas qu'il ressentait de mauvaises choses, mais plutôt que Suki avait toujours été du genre joueuse et principalement avec lui...
N'ayant rien pour se couvrir le haut, Siegfried se redressa finalement et posa ses deux mains sur les hanches en bombant légèrement le torse, fixant à son tour son amie de voyage.

Une heure d'entraînement quotidien tout les matins; suivit du programme habituel que je suis depuis l'Irlande.

Puis il soupira, relachant ses muscles et souffla car il était toujours sous le contre-coup de sa course folle... Puis il souria.

Te voila donc enfin arrivée...

La jeune file arrêta de rire, et fit un mignon petit sourire lorsqu’elle vu son cher compagnon de voyage rougir. Il fallait dire qu’elle le fixait intensément et ne se gênait pas pour le mater. Il était beau après tout. Pourquoi devrait-elle s’en priver ? Ça faisait trop longtemps que la jeune fille ne l’avait pas vu et il était torse nu, autant en profité. Durant tous ses voyages, elle en avait vu des hommes. Des grands, des petites, des minces et des gros. Des musclés, des blonds et de bruns. En résumé, elle en avait vu de toute sorte. Mais il n’y en avait juste un qui réussissait à faire battre son cœur. La jeune fille se remémora plein de souvenir à cet instant. Comme la première fois qu’elle l’avait rencontrée. Mais bon, elle en parlerait avec lui. C’était plus amusant de parler de ce voyage en France avec le principal concerné, surtout que ça leur rappellerait plein de bons souvenirs. Ils en avaient vécu des choses ces deux-là. La jeune fille fit quelques pas en direction du jeune homme et mordilla légèrement sa lèvre inférieure, tout en fixant Sieg’ qui bombait son torse.

Elle lui envoya un clin d’œil à sa phrase, puis, elle fit un sourire moitié menaçant, moitié tendre.

- Tant que ton entraînement ne se passe pas au lit avec une autre…

Envoyant un dernier regard, elle tourna sur elle-même, et alla chercher son sac, qu’elle mis sur son dos. Elle s’étira légèrement, étant un peu fatiguée de son voyage à pied, puis se retourna vers son cher ami. Elle espérait vivement qu’il lui était resté fidel. Elle devait avoué qu’il n’était pas officiellement ensemble. Il ne s’était jamais demander si ils voulaient sortir ensemble. C’était arrivé… naturellement si on peut dire. Elle doutait un peu de lui, après tout, elle le connaissait bien ce cher Siegfried et en plus, il n’était par parfait. Et un jeune homme, seul, dans un pensionnat repli de filles, ça peut donner des envies. Mais bon, pour l’instant, elle allait jouer la gentille. Et si une autre fille osait l’approchait, elle allait voir de qu’elle bois elle se chauffait. Elle pouvait devenir violente. Ah non, elle ne partageait pas cette charmante Suki. Elle envoya un sourire espiègle à son ami, et s’approchant de lui de façon sensuelle, elle murmura gentiment :

Et oui, je suis ici... Alors, qu’as-tu fais pendant mon absence ?

Elle envoya un clin d’œil au jeune homme torse nu. Il avait sûrement plein de chose à lui raconter, non ? Leur dernière rencontre remontait à plusieurs mois après tout. Et elle voulait savoir ce que ce cher Siegfried avait bien pu faire.

Siegfried haletait toujours sous le contre-coup de sa course, bien que son souffle revenait lentement. Il avait beau avoir courru comme un fou dans les couloirs, cela n'était ni la première ni certainement la dernière que cela arriverait... Ce fut donc aprés quelques minutes essouflé, qu'il reprit à nouveau le total contrôle de sa respiration, bien que son corps resta couvert de la sueur de sa course. Il pensa alros au fait qu'il devait maintenant retourner prendre une douche, mais ne pouvait se retenir d'aider d'abord Suki à monter ses affaires dans sa chambre...
Mais un noeud se forma dans son estomac lorsque son amie répondit avec un ton moitié menacant qu'elle espérait que l'entraînement de Siegfried ne se passait pas dans un lit avec une autre, ce qui rappella alors au jeune irlandais le nuit qu'il avait passé avec une autre élève... Heureusement que les entraînements de son enfance lui permit de conserver le même visage calme face à Suki, ce qui n'était pas le cas de son intérieur... Il lui répondit même avec son sourire tendre:

Je préfèrerais ne le pas faire dans un autre lit que le tien...

Puis il lui adressa un clin d'oeil pelin de sous-entendus...
Mais au fond de lui, il se demandait toujours si les mois qu'ils avaient passés tout les deux pouvaient représenter quelque chose à leur yeux, aprés tout, ils n'était pas vraiment un couple officiel... Bien que vu de loin, ils auraient pu donner une image tout à fait cotraire...
Il préféra ensuite essayer d'éviter la question que lui posa Suki, de peur de déraper et d'en arriver à cette nuit qu'il avait passé, et essaya donc de détourner la conversation en reportant son regard sur les affaires de son amie.

Pourquoi ne par parler de tout cela autour d'une bonne boisson ? Et puis il faudrait aussi que tu monte ta valise non ?

La jeune fille prit le temps de regarder son ami, alors qu'il reprenait son souffle. Il respirait rapidement, reprenant son souffle après sa course à travers le manoir. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. Il était maintenant complètement recouvert de sueur. Son corps paraissait lustré et brillant. Arrêtant de fixer son corps, elle remonta son regard et niveau de son visage. Elle vit à cet instant un sourire tendre se former sur les lèvres de son ami. Il était craquant comme ça. Sieg’ semblait si innocent. Elle fit un petit sourire calme, tout en fixant son visage fin… ses lèvres rosées avec fascination. Elle avait une envie de l’embrasser. Après tout, cela faisait bien deux mois qu’elle n’avait pas pu se permettre ceci. Elle ferma les yeux quelques instants, reprenant contenance. Mais, c’est à ce moment que le jeune homme dit cette phrase. Suki ne pu retenir un frisson, puis elle ouvrit les yeux, esquissant un sourire. Par contre, elle ne répondit rien. Ne faisant que passer une main dans ses cheveux tout en lui lançant un regard des plus intense. Le jeune Irlandais, lui offrit alors une sortie amusante. Aller boire un verre ? Pourquoi pas. Ça lui faisait étrange d’être de retour dans une école, quoique celle-ci semblait plutôt différente. Elle pencha la tête sur le côté et répondit :

- Pourquoi pas. Quoique que je n’ai qu’un sac à monté. Si tu veux marché avec moi, libre à toi mon beau.

Elle lui fit un clin d’œil, puis se rapprocha de lui. Elle mordilla légèrement sa lèvre inférieure étant un peu nerveuse. Elle l’avait devant elle, assez proche. Le mec qui faisant tant battre son cœur. Celui qu’elle n’avait pas vu depuis des mois. Elle baissa les yeux quelques instants, avant de relever la tête et de fixer intensément Siegfried. Elle sauta alors sur Sieg’ plaçant ses bras autour de son cou et le serra fort. Un simple câlin. C’était tout, enfin pour l’instant. Mais elle se sentait si bien, enfin collé à lui. Elle ne voulait plus le lâché à cet instant, il lui avait trop manquer. Elle sentait son torse collé contre sa poitrine et la chaleur de son corps. Elle se foutait de tout en cet instant, tant qu'il était près d'elle c'est tout ce qui comptait. Elle resta quelques secondes encore à profiter de l'étreinte, puis elle se recula le lentement. Détachant ses bras d'autour de son cou avant de laisser une de ses mains glisser sur le torse de son ami, puis de elle enleva sa main. Elle fit alors un petit sourire et dit :

- Alors.... tu me montre ta chambre ?